Les voix de l’avenir de la Syrie
Comme la plupart de ses copains Muaz, un garçonnet de cinq ans, a ses rêves : « J’aimerais pouvoir aller à l’école. Je suis jaloux, parce que mes grands frères peuvent y aller et moi pas. Je voudrais apprendre l’alphabet. »
Lillian, du haut de ses deux ans, nous dit : « J’aime chanter et danser », alors qu’Abdullah, 6 ans, n’a pas encore choisi entre la carrière de footballeur ou celle de peintre quand il sera grand, peut-être les deux à la fois. « Mon footballeur préféré, c’est mon grand frère. Quand je serai grand, je veux être footballeur et peintre. »
Ce sont les voix de l’espoir. Des jeunes réfugiés syriens comptant parmi les 7 millions de personnes qui essaient de se construire un avenir. « Il n’y a pas de meilleur endroit que chez soi », dit Kamila, assise à côté de son fils de 17 ans lourdement handicapé. Mahmood, dans un camp de réfugié dans la Vallée de la Bekaa, au Liban.